La renaissance d'un jedi...

PROLOGUE

Année : 150 Après la bataille de Yavin IV
Situation : Almania, planète forestière et de climat tropical.

Nous sommes en des temps obscurs. Depuis maintenant 50 ans, la République est entrée en guerre. L’ordre Sith a été restauré par un groupe de Jedis renonçant. Depuis, leurs rangs n’eurent de cesse de s’agrandir, attirant de jeunes jedis et recrutant en masse. Les Jedis se firent exterminer en grand nombre. Des 2000 existants auparavant, il n’en reste plus que500.
Sur la planète Almania est censé se trouver l’un des siths, Dark Shadow, l’un des 7 renonçant.
Un groupe de personnes, humains et non-humains, marchait silencieusement dans la forêt. Ils savaient qu’ils allaient finir par trouver ce sith et sa garde personnelle. Ce groupe était composé d’un jedi (nommé Jigoraï le sage), de son apprentie, Luna et de mercenaires, d’assassins recrutés pour cette expédition. L’ambiance donnée par les grands arbres bi-centenaires, et l’humidité mêlée à une chaleur suffocante n’arrangeait pas la tension grandissante. Marchant sous la chaleur accablante de la forêt, silencieusement, l’un des mercenaires fit un petit signe de la main à Jigoraï. En effet, une centaine de mètres plus loin se trouvait une plaine, où se dressait une grande cité avec des fortifications. Ils touchaient au but. L’excitation se faisait sentir. Luna porta sa main à la poignée de son sabre. La sueur faisait briller son beau visage, et faisait coller ses vêtements à son corps de constitution parfaite. Ecartant une mèche de ses cheveux blonds lui retombant sur le visage, elle attendait la décision de son maître. Celui-ci était en avant, droit et fier, comme d’habitude. Il se frotta sa petite barbiche blanchie par les années, signe qu’il était en intense réflexion. Tout le monde était tendu comme la fil d’un arc, prêt à bondir. Jigoraï leva son bras musclé et fit signe aux soldats d’avancer sur ses pas. Ils avançaient, courbés, marchant accroupis pour éviter d’être repéré. C’est ainsi qu’ils arrivèrent à la porte de la ville. Il y avait un garde armé d’une sorte d’hallebarde laser. Probablement un garde assez puissant. Jigoraï s’avança vers lui, projeta une onde de force en tentant de pénétrer dans l’esprit du garde afin qu’il les laisse passer. Mais il réalisa que son esprit était impénétrable. « Il doit être bien entraîné, pensa le maître, mieux vaut s’en méfier ». Alors, il choisit une deuxième option : celle qu’il aimait le moins. Il s’approcha du garde qui, bien entendu l’interpella. Il mit sa hallebarde en avant, les bandes d’électricité bleues éclairant les visages du petit groupe. Il commença :
- Que voulez-v…
La lame verte du jedi trancha net la tête du garde, qui, incrédule, n’avait pas bougé. Tout s’était fait dans la plus grande discrétion. Le groupe s’apprêtait à ouvrir la porte lorsqu’un bruit de pas se fit entendre derrière eux.
- Bonjour, maître Jigoraï.
Le jedi se tourna vers les silhouettes. D’un revers de la main, il alluma son sabre. Puis, voyant le visage de son adversaire, il ricana froidement :
- Bonjour, Josh. Comment vas-tu ?
- Ne m’appelle plus par ce nom !!! s’emporta-t-il, Je me nomme Dark Tafak !
- Très bien Tafak, continua le jedi, Je ne m’attendais pas à te voir en ces lieux.
- Les circonstances changent, mon vieil ami. Mais j’ai un petit marché à te proposer.
- Lequel ?
- Je n’oublie pas en dépit des années passées que tu fus un de mes meilleurs amis. Nous avons combattu des ennemis ensemble, participé aux pires batailles imaginables en nous soutenant mutuellement.
- Et j’aurais mieux fait de te laisser crever…
Le sith marqua un temps d’arrêt, surpris, et roulant des yeux furieux. Cependant, il reprit :

- En souvenir de ces années passées, je te propose de te rallier à moi et à notre chef, Naab Le Puissant. En échange, toi et ton padawan aurez la vie sauve. Dans le cas contraire…
- Tu veux que je te dise ? Vas te faire téter les yeux par un Wampa
- Alors, c’est non ? reprit froidement Dark Tafak
- En effet, j’en ai bien peur… Je n’oublie pas en effet nos années passées ensemble et c’est pourquoi, à moins que tu ne m’y obliges, je ne te tuerais pas. Mais je préférerais mourir plutôt que de basculer dans le côté obscur.
- Mais tu ne crois pas si bien dire, mon ami… ABATTEZ-LES !!!!!!!!

Les 3 silhouettes sortirent d’un geste rapide leurs sabres rouges. Tafak en sortit un violet. Le maître jedi réagit aussitôt. D’un bond, il était sur un sith et engageait déjà le combat. Un deuxième vint aider son compagnon. Le troisième courut en rugissant vers Luna, qui, gardant un sang-froid déstabilisant avait déjà activé la lame de son sabre. Tafak, quant à lui, contrant en riant tous les tirs que les soldats dirigeaient vers lui, les abattait comme s’il ne s’était s’agit que de vulgaires insectes. Le dernier des mercenaires, désespéré, ramassa la hallebarde près du corps sans vie du garde et passa au corps à corps. Il tenta de planter le seigneur sith, mais celui-ci, d’un geste du poignet contra l’attaque. Puis, il fit surgir de sa main des éclairs bleutés qui fondirent sur le pauvre homme. Il tomba à terre, hurlant à mort, au milieu des cadavres inanimés de ses compagnons. Il résista durant une minute, puis, stoppant toute résistance, il se laissa partir.
Luna, quant à elle, se débrouillait très bien. Elle para une série de coups mortels, puis effectua une roulade arrière pour éviter un autre coup. Sa lame jaune s’entrechoquait à une vitesse impressionnante avec la lame rouge de son ennemi. Celui-ci s’essoufflait et pestait de ne pouvoir la toucher. Elle fit un salto sur place, et fit un ample moulinet de son bras. La lame passa par-dessus sa tête et trancha au passage le bras gauche du sith. Elle ne s’arrêta pas là. Elle fit un autre salto tout en donnant un coup de pied bien placé sur le menton de son adversaire. Celui-ci tomba sur le dos en hurlant, tenant son moignon dans sa main droite. Alors, refusant de le laisser souffrir plus longtemps, la jeune fille s’avança vers son ennemi vaincu et, d’un geste solennel, lui planta sa lame jaune en plein cœur.
Mais le combat le plus impressionnant restait encore celui de Jigoraï. Le jedi, que l’on aurait pu croire entravé par le poids de l’âge, se battait comme un lion. Il contrait aisément la furie de coups qu’il recevait. Il faisait des parades des plus inattendues, de puissantes et rapides attaques. Les 2 siths compensaient néanmoins leur manque d’expérience par leur surnombre et leur jeunesse. Ils esquivaient avec rapidité les attaques du maître jedi et faisaient des attaques de plus en plus sournoises. Ils sentaient leur adversaire faiblir et en profitèrent pour intensifier leurs attaques.
Tafak se tourna vers Luna :
- Comment une belle jeune fille comme toi peut être aussi forte ?
- Garde tes compliments pour toi sale sith ! Tu me répugnes !
- Tu ne connais pas la puissance du côté obscur de la force… Ni son pouvoir !!!!
Une vague d’électricité sortit à nouveau de la main du seigneur noir. Luna réagit juste à temps et plongea vers le sol pour esquiver les traits mortels. Le sith ria à gorge déployée et en projeta à nouveau. La Padawan mit son sabre entre l’électricité et intercepta les rayons. La lame absorba l’électricité, mais quelque chose de bizarre se passa. Elle sentait son sabre vibrer dans sa main et que ses forces la quittaient doucement. Une minute passa. Deux. Trois. A la cinquième, la pression devint si forte que le sabre de l’apprentie partit dans les airs. L’électricité se stoppa, et Luna s’affaissa à terre, tremblante et sans forces. Tafak s’avança vers elle :
- Très bien, très bien. Tu as bien résisté ! Tu mériterais bien mieux qu’une vie de simple jedi ! C’est ta dernière chance… Rejoins nos rangs !

Une foule d’idées traversèrent l’esprit de la jeune Padawan. Sa sœur et son frère qu’elle n’avait plus vu depuis maintenant 12 ans…Ce qu’on penserait d’elle si elle cédait… Les meilleurs moments qu’elle avait passé… Et les pires… Elle réprima un sourire lorsqu’elle se rappela le jour où elle avait mis une araignée vorpale dans le lit de sa meilleure amie…
Elle rassembla ses dernières forces et cracha au visage du sith. Il s’essuya la figure, et, le visage tordu par la fureur, rugit :
- Je prends ça pour un non ! MEURS !!!
Et il leva son sabre…
Jigoraï s’aperçut de la situation de son Padawan. La fatigue faisait trembler son bras. Il n’était plus aussi endurant qu’avant…Dans un ultime effort, il fit une poussée de force sur ses adversaires qui furent un court instant ralenti, et, profitant de son avance, il couru vers son apprentie, et , pour la protéger comme une lionne protégerait ses petits, il s’interposa entre la lame rouge et le corps jonchant le sol de sa protégée. La lame rentra sans bruit dans sa poitrine. Son expression se figea, puis se tordit de douleur. Les larmes lui montèrent aux yeux… Il avait échoué… Dans un dernier mouvement, il tenta de trancher la tête de son meurtrier. Celui-ci recula la tête et trancha le bras de Jigoraï. Celui-ci blêmit mais ne cria pas. Il tomba à terre, près de son apprentie. Elle cria : « maître !!!! ». Elle prit par le cou le corps flasque du vieil homme, et pleura sur son épaule. Du sang coulait en un petit et mince filet de sa bouche. Il releva la tête et toussa :
- Sois forte, Luna… Sois forte… Tu as toujours été une merveilleuse apprentie pour moi… Je te remercie mon padawan… Que la force soit avec toi…
Alors, il cessa de résister et se laissa partir. L’ombre couvrit ses yeux. La douleur le quitta… Ses Yeux fixèrent l’infini… Jigoraï dit « le sage » n’était plus.
Luna se laissa aller à son désespoir. Elle pleura comme elle n’avait jamais pleuré. Puis, elle entendit un grognement rauque derrière elle :
- Vous deux ! Emmenez-la !!! Je pense qu’une cellule de prison l’attend avec impatience !
- Que faisons-nous des corps ?dit l’un.
- J’avais beaucoup de respect pour ce jedi. Il mérite des funérailles digne de ce nom. Brûlez son corps et envoyez ses cendres au conseil jedi afin qu’il soit enterré parmi les siens. J’ai dit.
- Bien, maître.
Les dernières forces de Luna la quittèrent et elle s’évanouit.